Le paradoxe des Picasso disparus
Par Franck Priot, samedi 9 février 2008 à 18:08 :: Pillages et cambriolages :: #22 :: rss
Après un vol à Sao Paulo en décembre, deux nouvelles toiles du peintre catalan ont été barbotées mercredi soir dans un musée suisse, confirmant Picasso comme le favori absolu des cambrioleurs de tableaux. Ce qui est plutôt illogique, puisque ses oeuvres, extrêmement bien répertoriées, sont invendables officiellement. La tendance tendrait à confirmer l'existence - encore contestée- des vols sur commande de collectionneurs constituant leur collection par le pillage de tableaux soigneusement ciblés.
Deux huiles de Pablo Picasso appartenant au musée Sprengel de Hanovre (Allemagne) ont été volées en Suisse le mercredi 6 février au soir, au centre culturel de Pfäffikon, près de Zurich, où elles étaient exposées, a révélé la police locale vendredi dernier. Les toiles volés sont "Tête de cheval" (au-dessus), peinte en 1962, et "Verre et pichet", qui date de 1944 (plus bas). Selon l'AFP, "les cambrioleurs ont réussi à s'introduire "d'une façon encore mystérieuse" dans le bâtiment, a reconnu la police, ajoutant que le vol avait été constaté après que les voleurs eurent quitté les lieux, déclenchant une alarme". Le musée Sprengel à Hanovre, promet une récompense à qui permettra de retrouver les oeuvres, qui auraient, selon une alerte d'INTERPOL d'une valeur de 3 millions d'Euros.
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